Corriger « positif » avec les compteurs de la réussite

Corriger « positif » avec les compteurs de la réussite

J’ai découvert durant mes vacances un outil de correction positive qui devrait vous plaire ! 🙂

La correction a encore trop souvent une connotation négative pour une raison très simple :

sanctionner les fautes étant plus facile et rapide à réaliser que de mettre en avant les réussites, la correction reste pour beaucoup de gens le moment où « on barre tout ce qui ne va pas » !

Mais comme il n’y a pas de problème, seulement des solutions, en voilà une qui devrait en motiver plus d’un à tenter l’expérience (si ce n’est déjà fait bien sûr ! ;-)).

J’ai découvert via Ulule, la campagne lancée par deux collègues enseignants ayant mis au point des compteurs de réussite pour évaluer positivement les dictées. Leur campagne a déjà atteint l’objectif fixé mais si vous souhaitez encore y participer, c’est possible ! ;-).

Les compteurs de la réussite, qu’est ce que c’est ?

Ce sont des cercles à l’image des compteurs kilométriques présents sur les tableaux de bord de nos voitures.

Chaque compteur peut monter jusqu’à un nombre de mots maximum (qui est celui de la dictée effectuée). L’enseignante (ou l’élève !) marque sur le compteur le nombre de mots justes et il suffit alors de lire le pourcentage de réussite.

Les compteurs de la réussite

Mais c’est encore Ingrid et Mohammad, leurs créateurs, qui vous en parleront le mieux et avec tous les détails nécessaires !

(cliquez sur l’image pour accéder à la présentation des Compteurs de la réussite.)

Pour beaucoup d’entre vous, ce principe ne sera sans doute pas « révolutionnaire » car il consiste à attribuer à chaque dictée, non plus un nombre d’erreurs faites mais un pourcentage de réussite !

Beaucoup le font certainement déjà depuis longtemps cependant, chacun sera aussi et sûrement d’accord pour dire

que cela nécessite du tempsbeaucoup de tempstrop de temps !

Quand arrive l’heure de la correction, il faut sortir la calculatrice et recherche le pourcentage de réussite de chaque dictée, pour chaque élève !!

Tous ces calculs n’étant pas réalisables par les élèves eux-mêmes, l’enseignant doit donc s’armer de patience pour corriger toutes ces dictées positivement. Cela explique aussi pourquoi beaucoup d’enseignants sont parfois découragés par la charge de travail que la correction positive demande et privilégie donc la correction « par nombre d’erreurs » !

Et c’est justement pour éviter ce découragement que les compteurs de la réussite ont été créés :

– ils permettent de corriger très rapidement toutes les dictées de 5 à 130 mots (ce qui correspond à l’épreuve de dictée du brevet des collèges), simplement à l’aide d’un compteur, d’un crayon et d’une règle !

– ils donnent à l’élève la possibilité de se corriger lui-même, simplement en comptant les mots justes de sa dictée !

– ils offrent un résultat plus visuel de la performance de l’élève et à l’élève !

La volonté des compteurs de la réussite est donc de rendre vraiment l’élève acteur de sa correction, de réaliser une rétro-action sur sa performance mais aussi de mieux percevoir sa performance.

Si cet outil a été pensé prioritairement pour la correction des dictées, les compteurs sont tout à fait transposables dans d’autres disciplines, d’autres exercices …

Il suffit de connaître le nombre de résultats attendus et le nombre de résultats corrects ! On tire le trait sur le compteur et on lit le pourcentage de réussite !

Les compteurs seront, après publication, sur support numérique imprimable afin de pouvoir être collés dans les cahiers des élèves et permettre l’auto-évaluation. Il en existera plusieurs modèles correspondants aux nombres de mots contenus das les dictées qui pourront être faites par les élèves.

Les compteurs de la réussite
Les compteurs de la réussite
Les compteurs de la réussite
Les compteurs de la réussite
Les compteurs de la réussite

Petite réflexion perso …

Je vous avoue que je redoute un peu la phase « coloriage – collage » pour mes petits CP car elle leur demande beaucoup de temps et de concentration, surtout en début d’année, ce qui ne serait peut-être pas un gain de temps suffisamment grand pour moi (au départ en tous cas).

L’idéal (mais cela n’engage que moi bien sûr) serait un principe de « compteur-tampon » : on tamponne le compteur directement sur le cahier ou la feuille de l’élève, au bas de l’exercice, on trace le trait et on lit le pourcentage. De cette façon on éviterait aussi de coller du papier sur du papier 😉

Cela n’est qu’une réflexion de ma part et reste pour l’instant à l’état d’idée (dans ma tête en chantier permanent) mais comme on dit :

« l’espoir fait vivre » !

(Ce qui fait de moi une immortelle ! mouahaha !).

L’idée a été soumise. Il reste à la creuser ! 😉

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